Scénographe et éclairagiste dans le spectacle vivant, Guillaume Cousin, se décrivant lui-même comme "expérimentateur-constructeur", explore l’écriture de l’espace et du temps qu’il traduit dans une réflexion artistique.
Son attrait pour la physique quantique  et la notion d'interaction au coeur de cette science, le pousse à chercher des moyens de montrer l'immensité de ces interactions en explorant les limites de nos perceptions. 
L'air, l'eau, la lumière et le temps sont ses médias. 
Sa démarche est low tech et post numérique, elle se situe dans une écologie où les matériaux sont proches de leur fonction, où le processus de fabrication fait parti de la recherche. 

Le silence des particules est une oeuvre singulière, elle n'existe pas en dehors de son temps d'exposition, il s'agit d'une sculpture d'air qui explore les limites de nos perceptions. Au fond de l’espace, une imposante machine rend visible un mouvement d’air, en formant des anneaux de fumée qui voyagent dans l’espace et le temps. 

Lentement il ralentit, s'affine et vacille, puis se rompt et se dissipe subitement. Ce vortex semble vivant, sa matière et ses mouvements nous sont normalement invisibles et pourtant tellement familiers.